Je suis arrivée à Saïgon en 1995, juste à la fin de l'embargo. Je suis entrée dans la famille de mon mari à Bui Thi Xuan Than Binh, à Ghag Bon l'entreprise familiale de carreaux ciments depuis 50 ans, dans une maison familiale cachée de l'extérieur, mais où résonnait pourtant la vie trépidante de cette ville. La cuisine était le cœur de la vie familiale, où chacun, à toute heure, venait se retrouver autour de la table pour partager un bon repas préparé par Anh et discuter jusqu'à l'heure du départ. Chacun vaquait à ses occupations diverses, et toute la journée, il y avait des allées et venues.
Dans la cour, à l'ombre d'arbres exotiques, reposait un autel celui du grand-père, une maisonnée jaune où chacun se recueillait. Le week-end, nous installions des tables dans la cour pour accueillir amis et voisins et partager un repas ensemble. Les motos allaient et venaient dans la cour, créant une ambiance animée.
Le soir, quelques femmes de la famille se rendaient chez le coiffeur du coin pour se laver les cheveux et se faire masser. À la tombée de la nuit, souvent vers 18 heures, il n'était pas rare d'aller au centre ville pour déguster quelques crabes au tamarin et une bière locale. Plus tard dans la soirée, nous allions souvent manger notre soupe pho.
To be continued ....
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